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L'observatoire de L'immo

12 avril 2011

Les Islandais disent merde à la City !

11 avril 2011 (Nouvelle Solidarité) – Lors du deuxième référendum sur le renflouement des créanciers internationaux de la banque IceSave, les Islandais ont à nouveau dit NON à la City de Londres. Depuis 2008 et la faillite de la banque islandaise, qui servait de conduit spéculatif pour les opérateurs de la City, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas exigent le remboursement de 3,9 milliards d’euros à leurs « investisseurs ». Malgré le soutien de la Commission européenne dans cette volonté de saigner le peuple jusqu’en 2046, et le soutien du Parlement islandais, les intérêts financiers anglo-hollandais ont à nouveau échoué face à la souveraineté du peuple.

Samedi, 60% des électeurs islandais, avec 75% de participation, ont rejeté la mise en esclavage de leur île. Pourtant, la propagande fut terrible et les sondages donnaient le OUI vainqueur il y a encore peu. En effet, les partisans du Oui ont promis que le Non plongerait l’île dans une grave crise et un isolement international sans précédent. Apparemment, cela ne semble pas faire peur aux Islandais qui ont préféré choisir la voie de la justice plutôt que de la soumission au chantage financier. En promettant de bloquer le processus d’adhésion de l’Islande à l’UE en cas de victoire du Non, les dirigeants européens ont probablement renforcé la conviction de la majorité des électeurs.

Désormais, les gouvernements britanniques et hollandais vont poursuivre l’Islande devant la Cour de justice européenne. En Islande, les Sociaux-démocrates et Verts au pouvoir, élus suite à la faillite du pays il y a deux ans, passent pour des collabos et la Premier ministre pousse des cris d’orfraie en annonçant le « chaos ».

En voyant cela, peut-être que certains dirigeants ici verront la réalité en face : « Jouez encore les courroies de transmission du fascisme financier et le peuple va vous dégager ». Pour les autres, patriotes et citoyens du monde, l’enjeu reste d’alimenter la perspective d’un système nouveau pour que la colère qui monte n’engendre pas une Terreur servant les tenants de ce monde financier.

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9 avril 2011

Tim Jackson, la prospérité sans croissance : Exceptionnel !

5 janvier 2011

Interview Interressantes - le cartel des 6 banques privées US

31 décembre 2010

Voeux pour 2011


Les vœux de Stéphane Hessel pour 2011 sur Mediapart

Mes chers compatriotes,

La première décennie de notre siècle s'achève aujourd'hui sur un échec. Un échec pénible pour la France ; un échec grave pour l'Europe ; un échec inquiétant pour la société mondiale.

Souvenez-vous des objectifs du millénaire pour le développement, proclamés en 2000 par la Conférence mondiale des Nations Unies. On se proposait de diviser par deux en quinze ans le nombre des pauvres dans le monde. A la même date, on entamait une nouvelle négociation pour mettre un terme au conflit vieux de trente ans du Proche Orient – les Palestiniens auraient droit à un Etat sous deux ans. Echec sur toute la ligne! Une plus équitable répartition entre tous des biens communs essentiels que sont l'eau, l'air la terre et la lumière? Elle a plutôt régressé, avec plus de très riches et plus de très très pauvres que jamais.

Les motifs d'indignation sont donc nombreux. Ce petit livre Indignez-vous! – qui a eu un extraordinaire succès auprès des parents, et plus encore de leurs enfants, auxquels il s'adresse –, c'est quelque chose qui me touche profondément. De quoi faut-il donc que ces jeunes s'indignent aujourd'hui? Je dirais d'abord de la complicité entre pouvoirs politiques et pouvoirs économiques et financiers. Ceux-ci bien organisés sur le plan mondial pour satisfaire la cupidité et l'avidité de quelques-uns de leurs dirigeants ; ceux-là divisés et incapables de s'entendre pour maîtriser l'économie au bénéfice des peuples, même s'ils ont à leur disposition la première organisation vraiment mondiale de l'histoire, ces Nations Unies auxquelles pourraient être confiées d'un commun accord l'autorité et les forces nécessaires pour porter remède à ce qui va mal.

Au moins nous reste-t-il une conquête démocratique essentielle, résultant de deux siècles de lutte citoyenne. Elle nous permet de revendiquer le droit de choisir pour nous diriger des femmes et des hommes ayant une vision claire et enthousiasmante de ce que la deuxième décennie qui s'ouvre demain peut et doit obtenir. Voilà la tâche que je propose à tous ceux qui m'écoutent. Qu'ils prennent appui sur les auteurs courageux qui se sont exprimés ces derniers mois, sur Susan George et son beau livre Leurs crises, nos solutions, sur Edgar Morin et son dernier tome L'Ethique, sur Claude Alphandéry et ses propositions pour une économie sociale et solidaire. Avec eux, nous savons ce qu'il est possible d'obtenir.

N'attendons pas. Résistons à un président dont les vœux ne sont plus crédibles.

Vivent les citoyens et les citoyennes qui savent résister!


19 avril 2010

9000 milliards de $ égarés par la Réserve Fédérale..

le 28/06/2009

9 000 milliards  de dollars soit  9 billions en Francais , ou 9 trillions en norme US  ou encore  9 000 000 000 000 $ (en chiffres ça parle tout de suite plus) l'équivalent de 30 000 dollars pour chaque americain  ou plus serieusement

1500 dollars pour chaque habitant de la planete ( sachant que nombre d'eux ne gagnent pas plus 1 dollars par jour )

quatre fois ce que le trésor USA doit à la Chine. C’est 100 000 euros pour chaque Français

voila le triste resultat du vol de la FED dont on vient de decouvrir le pot aux roses et étonnement : Silence dans le medias (depuis le 6 mai 2009)

Pourtant on avait fait un foin du diable concernant l'affaire Kerviel : 5 milliards

ou dernierement l'affaire Madoff : 50 milliards

Au regard de la somme faramineuse, vraiment des petits joueurs

Pourquoi une telle omerta dans l'information ? il y a t'il un mot d'ordre lancé pour ne pas faire de vagues sur cette histoire  donc la source est une video/ débat surealiste entre  le rep Alan Grayson  et une inspectrice generale de la FED au sénat americain :


9000 milliards de $ égarés par la Réserve Fédérale (FED)
envoyé par Rudy-D. - L'actualité du moment en vidéo.

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27 mars 2010

Alain Chouet : « La Qaïda est morte dans les trous à rats de Tora Bora en 2002 »

Article http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=18292

A mediter donc sur ces acteurs politiques qui agitent le spectre de la terreur et les moyens totalement inadaptes pour les traiter, n'est ce pas un pretexte , une recuperation, pour en final atteindrent d'autres buts servant d'autres interets...

25 octobre 2009

Les predictions pour les 3 annees a venir

Apres des annees d'investigations, a etudier mois par mois les faits, lire des analyses et l'estimation de risques de diverses sources, je vous propose de donner mon point de vue sur des previsions d'evenements hors du commun; ces affirmations sont des croyances et sont bien entendu discutables.

Le dollar US
- chute continue du dollar
- fuite acceleree des capitaux et des investissements des usa
- effondrement catastrophique du dollar
- disparition du dollar et creation d'une nouvelle monnaie

Situation aux USA
- amplification de la crise economique qui devient sociale (11000 explusions par jour dont au moins 1 million de sans logement tous les 2 mois)
- amplification du chomage reel (500 000 a 1 millions de chomeurs par mois de plus)
- debut de troubles de rues

- licenciement massif chez les fonctionnaires, services publics disparaissent progressivement

- premiers incidents graves, intervention des forces armees 'musclees'
- augmentation de revoltes sporadiques
- instauration de l'etat d'urgence
- premiers morts par les forces 'policieres-armees'
- debut d'une 'guerre des rues' pour ne pas parler d'autres choses (des milions d'armes circulent legalement aux usa, c'est autorise par la constitution)

- des etats se deconnectent de la federation
- les etats-unis bloquent leurs frontieres...

Situation mondiale
- l'effondrement social des etats unis choque le monde
- les gens ne croient plus au progres qu'apporterait le capitalisme, mais pensent le contraire
- les 'puissants', les banques et instututions internationales ne sont plus credibles et leurs dirigeants se font de plus en plus discrets
- l'hyperinflation commence et aussi le manque d'argent
- disparition d'entreprises prestigieuses

- faillites d'etats, licenciement de fonctionnaires

- les etats creanciers reclament le remboursement de la dette mondiale, tension geopolitique, protectionnisme, politique du chacun pour soi, arret brutal de la mondialisation, effondrement des echanges commerciaux internationaux, penurie en matiere premiere, energie, alimentaire

- les gouvernants d'etats ne peuvent plus arreter le declin du monde que l'on connait, un autre monde inconnu s'ouvre

- troubles geopolitiques graves et risque d'emergence d'une guerre en europe

Et apres
- ?
- les livres d'histoires inscriront cette periode comme la plus grand crise economique, sociale de l'histoire moderne, bien plus importante que celle de 29
- plusieurs annees plus tard, la population mondiale aura ete reduite, mais les gens se souviendront vers quoi nous ne devons plus jamais aller, recomposition 'sensee' de l'organisation des nations, le peuple devient souverain de son economie qui est inscrite dans de nouvelles constitutions, la pensee humanisme rayonne, l'economie n'a plus pour but de produire des richesses, mais du bien etre. La reconstruction du monde banit la competition et l'hyper richesse au benefice de la cooperation et une ethique. L'education est revolutionnee, des decouvertes d'une portee considerable revolutionnent le sciences de l'energie et le transport, les citoyens participent tous a la politique de la citee. Les activitees essentielles que sont la protection de la bio diversite, la satisfaction des besoins essentielles, l'epanouissement de l'homme et son environnement ainsi que l'exploration de nouvelles frontieres sont devenues les buts de cette nouvelle humanite. Plus personne ne comprend comment des milliards d'individus des 19,20,21 ieme siecles ont ete ainsi leurres pour la quete 'd'un certain progres' et ont acceptes l'esclavage de la part d'une elite oligarchique.

23 octobre 2009

Prediction 2009


 

19 octobre 2009

USA Octobre 2009 - Les riches ont confisqué l'économie

Les riches ont confisqué l'économie


Le 16 octobre 2009

VDARE

Bloomberg rapporte que les proches collaborateurs du ministre des Finances, Timothy Geithner, ont gagné des millions de dollars par an en travaillant pour Goldman Sachs, Citigroup et d'autres sociétés de Wall Street. Bloomberg signale que pas un seul de ses assistants n’a affronté l’approbation du Sénat. Pourtant, ils sont chargés de contrôler le dossier des centaines de milliards de dollars de fonds publics de leurs anciens employeurs.

 

Les milliards de dollars de dons de l'argent du contribuable ont procuré aux banques un déluge de capitaux à faible coût qui ont regonflé leurs bénéfices, tandis que les contribuables qui ont fourni les capitaux sont de plus en plus sans emploi et sans abri.

 

JPMorgan Chase a annoncé avoir gagné 3,6 milliards de dollars au troisième trimestre de cette année.

 

Goldman Sachs a fait tant d'argent en cette année de crise économique, que d’énormes primes sont prévues. Le London Evening Standard rapporte que « chacun des 5500 employés londoniens de Goldman Sachs peut s'attendre à déclarer une prime moyenne d'environ 500.000 livres (800.000 dollars). Chaque cadre supérieur obtiendra un bonus de plusieurs millions de livres, avec pas moins de 10 millions de livres (16 millions de dollars) pour le mieux payé. »

 

Au cas où les bangsters ne parviendraient pas à décider comment profiter de leur richesse, le Financial Times propose un nouveau magazine, « Comment la dépenser. » Les détaillants de New York prient pour certains d'entre eux qui souffrent d'un taux de disponibilité de 15,3 pour cent sur la Cinquième Avenue. Le statisticien John Williams (shadowstats.com) rapporte que la vente au détail ajustée à l'inflation est retombée au niveau d'il y a 10 ans : « Dans la vente au détail, la richesse de presque 10 ans de croissance réelle a été détruite dans la dépression toujours en évolution. »

 

Pendant ce temps, à New York, les refuges pour sans-abri ont atteint le nombre inouï de 39.000, 16.000 d'entre eux étant des enfants.

 

L’administration de New York City est si débordée qu’elle loue 90 dollars la nuit les appartements à louer inoccupés pour les sans-abri. Désespérée, l’administration de la ville offre gratuitement un billet d'avion en aller simple aux sans-abri pour qu’ils quittent la ville, et font payer un loyer aux sans-abri des refuges qui ont un emploi. Une mère célibataire gagnant 800 dollars par mois paye 336 dollars de loyer pour sa place dans l’abri.

 

Le chômage de longue durée est devenu un problème grave dans tout le pays, son taux soi-disant de 10 pour cent étant multiplié par deux à 20 pour cent. Désormais, les allocations chômage prolongées de centaines de milliers d’autres d’Étasuniens commencent à expirer. Le fort chômage a fait de 2009 une année record pour le recrutement militaire.

 

Un nombre record d'Étasuniens, plus d'un sur neuf, vit avec des tickets alimentaires. Le défaut de remboursement d’hypothèque est en hausse, tandis que le prix de l'immobilier chute. Selon Jay Brinkmann de Mortgage Bankers Association, partout, du prêt subprime au prêt à taux fixe préférentiel, ce problème a été multiplié par les pertes d'emplois. Sur le parc des expositions Wise en Virginie, 2000 personnes ont fait la queue pour des soins dentaires et de santé gratuits.

 

Tandis que les Etats-Unis accélèrent le planning de la dernière bombe brise bunker et que le président Obama s’apprête à envoyer encore 45.000 troupiers en Afghanistan, 44.789 Étasuniens meurent chaque année de manque de traitement médical. Les gardes nationaux disent qu'ils préféreraient affronter les Taliban plutôt que l'économie étasunienne.

 

Ce n'est guère étonnant. Au milieu du chômage le plus grave depuis la Grande Dépression, les sociétés continuent de déplacer les emplois à l’étranger et de remplacer leurs employés restants aux États-Unis par des étrangers moins bien payés dotés de visas de travail.

 

La délocalisation de l’emploi, le renflouement des bangsters riches et les déficits de guerre détruisent la valeur du dollar. Le dollar perd rapidement de la valeur depuis le printemps dernier. La devise de la superpuissance hégémonique a perdu 14 pour cent contre le pula du Botswana, 22 pour cent contre le real brésilien et 11 pour cent par rapport au rouble russe. Dès que le dollar aura perdu son statut de monnaie de réserve, les États-Unis seront incapables de payer leurs importations et de financer les déficits budgétaires de leur gouvernement.

 

La délocalisation a rendu l’Étasunien fortement dépendant des importations, et la perte de pouvoir d'achat du dollar érodera encore davantage son revenu. Comme la Réserve fédérale est obligée de monétiser les émissions d'obligations du Trésor, l'inflation intérieure éclatera. À part les bangsters et les PDG des sociétés délocalisées, il n'existe aucune source de demande de consommation pour animer l'économie.

 

Le système politique est indifférent au peuple étasunien. Il est monopolisé par quelques groupes d'intérêts puissants qui contrôlent les contributions des campagnes [électorales]. Les groupes d'intérêt usent de leur pouvoir pour monopoliser l'économie en leur faveur, le peuple étasunien n’est rien du tout.

 

 

Article original en anglais : vdare.com/roberts/091015_economy.htm

 


19 octobre 2009

Détroit : 50 000 personnes font la queue pour une aide au logement

Détroit : 50 000 personnes font la queue pour une aide au logement


Le 18 octobre 2009

WSWS

 


Des milliers de gens regardant à l’intérieur de Cobo Hall, surveillé par des policiers

Environ 50 000 résidents de Détroit ont fait la queue mercredi à l’extérieur du centre des congrès de Cobo Hall afin d’obtenir de l’aide pour payer leurs factures de services publics et empêcher d’être expulsés de leurs maisons. Les officiels municipaux, qui attendaient autour de 3000 personnes, ont été submergés par le nombre de gens qui se sont présentés.

Dans un spectacle évoquant les foules de chômeurs qui faisaient la queue pour de la soupe gratuite durant la Grande Dépression, la file de dizaines de milliers de travailleurs et de chômeurs entourait l’aréna du centre-ville. Des jeunes mères poussant des landaus, des travailleurs en fauteuils roulants, des personnes âgées et une multitude de jeunes travailleurs et d’enfants ont attendu des heures durant. Nombreux étaient ceux qui avaient dormi sur les trottoirs la veille pour être les premiers servis.

Plusieurs personnes se sont évanouies durant l’attente et ont été prises en charge par le personnel médical sur place. A 11h30, le maire de Détroit, David Bing, a demandé aux citoyens de cesser de se présenter au Cobo Hall. Des centaines de policiers, y compris des officiers de l’escouade antigang de Détroit, surveillaient les entrées pour retenir la foule.

Plusieurs personnes auraient été blessées dans la bousculade qui est survenue après que les policiers eurent finalement ouvert les portes aux environs de midi. Ceux qui attendaient se sont alors précipités vers une table où des formulaires leur furent remis. On leur dit qu’ils devaient les remplir et les déposer dans des boîtes avant l’heure limite de 14h00.

Les résidents avaient jusqu’à mercredi pour s’inscrire au Programme de lutte contre l’itinérance et de relogement rapide (Homeless Prevention and Rapid Re-Housing Program, HPRP) de la ville. Ce programme, financé par une subvention de 15,2 millions de dollars du programme de stimulation de l’administration Obama, ne pourra venir en aide qu’à environ 3400 personnes selon Constance Bell, une porte-parole du programme. En plus des 50 000 formulaires d’adhésion distribués mercredi, 30 000 autres avaient aussi été distribués précédemment, a ajouté Bell. Cela signifie que, parmi les personnes inscrites, environ une sur 23 va recevoir de l’argent.

Des rumeurs voulant que la ville offrait 3000 dollars aux familles à faible revenu ayant besoin d’aide se sont répandues rapidement et a expliqué la présence d’un si grand nombre de personnes. Le désespoir économique est tel dans la municipalité (le taux de chômage officiel se situe à 29 pour cent et plus du tiers de la population vit en-deçà du seuil de pauvreté officiel) que des dizaines de milliers de personnes se sont présentées.

La vaste majorité ne va pas se qualifier pour l’assistance, a admis la porte-parole de la ville. Le programme HPRP fournira seulement une aide temporaire pour payer les factures de services publics pour ceux qui sont déjà sans-logis ou qui font face à des évictions ou saisies en instance. De plus, elle sera versée seulement à ceux qui sont en mesure de continuer à faire leurs paiements sur leur maison après avoir reçu l’aide. Aucune somme ne pourra servir à faire des paiements sur l’hypothèque.

 


Des gens attendant devant l’entrée nord du Cobo Hall

Plutôt que d’informer ceux qui se présentaient que leurs efforts seraient probablement vains, les responsables de la ville ont continué à remettre et à recueillir les demandes pour le programme. Leur principale préoccupation était de prévenir une explosion de colère, beaucoup étant indignés d’avoir attendu pendant des heures et d’avoir été malmenés par les policiers.

Le manque de préparation et la désorganisation lors de l’évènement est une indication de la distance qui sépare les responsables du gouvernement de la réalité à laquelle est confrontée la classe ouvrière et montre aussi combien étendue est la crise sociale. Les 80 000 ménages qui ont appliqué pour de l’aide représentent environ le tiers de la population de la ville.

Le véritable taux de chômage à Detroit est beaucoup plus élevé que le chiffre officiel de 29 pour cent, vu que des dizaines de milliers de personnes ne sont pas considérées comme chômeurs parce qu’ils ont cherché un emploi qui n’existe pas. Cette crise a été exacerbée par les restructurations et les faillites de General Motors et de Chrysler forcées par l’administration Obama qui, avec l’appui des Travailleurs unis de l’automobile, a détruit des milliers d’emplois et a coupé les salaires et les avantages sociaux des travailleurs de l’automobile et des retraités.

Le spectacle de milliers de jeunes travailleurs qui faisaient la queue pour avoir de l’aide était particulièrement frappant. Il y a trente ans, une grande partie de ces jeunes auraient été embauchés dans une des nombreuses compagnies d’automobiles de la ville. Depuis 1970 cependant, la ville a perdu les trois quarts de ses emplois du secteur manufacturier, 250 000 emplois étant éliminés. Aujourd’hui, il ne reste plus que des emplois à bas salaire sans la moindre sécurité économique pour les jeunes travailleurs.

Le mois dernier, des dizaines de milliers de travailleurs ont fait la queue à Détroit après que la compagnie régionale de gaz naturel et d’électricité, DTE Energy, eut annoncé qu’elle offrait de l’aide aux propriétaires et aux locataires en détresse. Selon un rapport paru le mois dernier dans le Detroit News, les deux plus grandes compagnies énergétiques du Michigan, DTE Energy et Consumers Energy, ont coupé le chauffage à un total de 181 000 clients l’année dernière. Depuis le début de l’année, DTE a déjà coupé le courant à 115 000 ménages, un rythme qui va de loin surpasser les 142 000 coupures de l’année dernière.

Detroit, qui s’est déjà enorgueilli d’avoir un des plus haut taux de propriétaires de maison des Etats-Unis, a connu le plus haut taux de reprise de maison pour cause de non-paiement de l’hypothèque en 2006 et en 2007 et se trouve toujours dans le peloton de tête des villes américaines.

Le déclin économique de Détroit est processus qui a débuté il y a longtemps. Le niveau de vie gagné de haute lutte par les travailleurs de l’auto a fait de la « ville de l’automobile » celle qui avait le plus haut revenu par habitant aux Etats-Unis dans les années 1950. Durant les trois dernières décennies, dans un processus qui a commencé avec le sauvetage de Chrysler en 1979-80, on a vu un assaut continuel de la grande entreprise et le gouvernement sur la classe ouvrière, assaut qui a culminé avec la restructuration de Chrysler et GM par Obama. La désindustrialisation de Détroit est un symbole criant du virage du capitalisme américain qui a abandonné la production industrielle pour embrasser plutôt la spéculation financière, adoptant ses formes les plus parasitaires.

L’état du Michigan connaît le plus haut taux de chômage des Etats-Unis, soit 15,2 pour cent. Au cours des derniers dix ans, alors que l’industrie de l’automobile était laminé par un processus continue de rationalisation, le Michigan a perdu 870 000 emplois. On s’attend à ce que ce nombre dépasse le million d’ici la fin de l’année prochaine.

Bien que la demande pour les services sociaux augmente, le gouvernement de l’État et la municipalité sabrent dans l’habitation, l’éducation et les soins de santé pour tenter de juguler leurs immenses déficits budgétaires. Si l’administration Obama a allongé des billions à Wall Street, elle est loin d’avoir fait la même chose pour les états américains ou encore pour les 15 millions de chômeurs que compte le pays.

L’état du Michigan, qui a eu déficit de 2,8 milliards, coupe de façon généralisée dans tous les programmes. Le jour même où des milliers de personnes faisaient la ligne pour obtenir de l’aide au logement, le maire de Détroit, David Bing, du Parti démocrate, un homme d’affaire multi-millionnaire a annoncé un plan pour contrer le déficit prévoyant des coupes budgétaires de 500 millions $ au cours des deux prochaines années. L’effectif des employés municipaux sera réduit de façon permanente, des actifs de la ville seront vendus, des services publics seront privatisés et coupés et plus de 1000 employés de la ville seront mis à pied.

L’impact de la crise économique sur le pays est comparable à ce que l’on voit à Détroit et au Michigan. Les scènes de désespoir économique sont de plus en plus courantes de par tout le pays. Par exemple, des cliniques gratuites ont attiré les foules en Californie, au Texas et dans d’autres états et des milliers de personnes font la file lorsqu’une poignée d’emplois sont offerts.

Les Etats-Unis vivent une crise sans précédent depuis les années 1930. Face à cette crise, l’administration Obama n’offre aucune aide substantielle aux dizaines de millions de travailleurs qui font face à la ruine.

La scène tragique qui a eu lieu à Détroit mercredi dernier expose le caractère dérisoire des soi-disant plans de stimulation et de sauvetage d’Obama. La Maison-Blanche a rejeté du revers de la main tout programme de travaux publics pour donner de l’emploi aux chômeurs. Plutôt, toutes ses politiques, du sauvetage de Wall Street aux attaques contre les travailleurs de l’auto, en passant par ses plans pour sabrer dans les coûts de la santé, ont pour but de protéger la richesse et le pouvoir de l’élite financière.

13 septembre 2009

Le 11 septembre , du nouveau

Ecoutez l'enregistrement audio de RTBF BELGIQUE

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Lire

Information nouvelle :

l’incendie de l’annexe de la Maison-Blanche et la communication des attaquants avec la Maison-Blanche en utilisant les codes présidentiels. Deux événements largements attestés —le premier a même été filmé par ABC— et qui ont décidé le conseiller anti-terroriste Richard Clarke à déclencher le programme de Continuité du gouvernement.

Comment expliquer ces amnésies collectives ?

Ce ne sont pas les seuls événements oubliés. Savez vous qu’aucun des grands patrons ayant son bureau dans le WTC n’y était présent ce jour-là, parce qu’ils étaient dans le Nebraska. Précisément sur la base militaire d’Offutt où le président Bush les a rejoint dans l’après-midi. Cette information n’était pas dans mon livre, je l’ai publiée peu après dans le principal quotidien espagnol El Mundo, qui est aussi mon éditeur espagnol.
Pourquoi les gens ne veulent toujours pas prendre en compte la totalité des faits ?
Éric Raynaud : Oui, j’ai appris qu’un certain nombre de « conseils d’administration » ont été « décentralisés » du World Trade Center ce jour-là… Ce qui est bien sûr un élément éminemment important, surtout avec l’information que vous apportez. Là aussi, je pense qu’une fois la machine emballée —et à mon avis elle frémit—, ces choses-là sortiront.

Éric Raynaud : Je suis tout à fait de votre avis : ce qui s’est passé le 11 septembre 2001 n’a pas été autre chose que la fabrication d’une justification d’opérations déjà planifiées en Afghanistan, puis en Irak. Et à mon sens, ce genre de choses ressort d’un Tribunal pénal international..

Je pense également que les leaders du Mouvement pour la vérité ont cela en tête depuis longtemps. Mais en attendant, les centaines de milliers de Truthers anonymes, eux, ont des comptes à régler au plan judiciaire. Et ils ont travaillé comme des fous pour cela : ouvrir une nouvelle enquête nationale, faire condamner ceux qui ont tué/ou laissé tuer/ou aidé à tuer 3 000 États-uniens. Ce qui peut évidemment constituer un marchepied idéal pour passer à une phase internationale, mais qui risque, aussi, d’être très, très long.

Les leaders des Truthers ont-ils toutefois l’idée de pousser le bouchon dans ce sens avant une éventuelle enquête suivie de procès retentissants ? Je pense que ce n’est pas du domaine de l’impossible. Et en tout cas, rien ne s’oppose à une démarche de ce type, avec les arguments et les preuves qu’ils ont aujourd’hui en main.

TM : Le 11-Septembre est un événement US aux conséquences mondiales. Vous avez choisi de traiter longuement du Mouvement pour la vérité aux USA et d’expédier en quelques paragraphes les réactions dans le reste du monde. Est-ce à dire que seul ce qui se passe au centre de l’Empire a de l’importance ou de la crédibilité ?

Éric Raynaud : Non, bien sûr. C’est justement parce que les événements mondiaux issus du 11 Septembre me sont absolument insupportables que j’ai écrit cet ouvrage. Simplement, j’ai aussi pris pour angle qu’en France, on ne connaît pas assez la genèse de ce début de troisième millénaire catastrophique. En Europe francophone globalement et en France en particulier, on ne sait parler de cet événement qu’à travers l’anathème, l’insulte et l’imprécation. J’ai voulu donner un socle pour une base de discussion saine, entre grandes personnes, à propos d’un événement qui a totalement changé le monde.


Le 11 Septembre : Attentat ou Aubaine ?
par djdavemark

17 août 2009

Vaccination : La République Tchèque Refuse Le Vaccin

15 août 2009

Vaccination : Un journaliste intente une action judicaire contre l’OMS et les Nations Unies

28 juin 2009

Le plan Bilderberg 2009 : réformer l’économie politique mondiale

Du 14 au 17 mai l’élite mondiale a tenu une réunion secrète en Grèce dans le cadre de la conférence annuelle de Bilderberg sous l’attention éparse et restreinte des médias internationaux. Environ 130 des personnes les plus puissantes au monde se sont réunies afin de discuter des problèmes actuels urgents et de tracer une voie à suivre pour l’an prochain. Cette année, le principal sujet de discussion était la crise financière mondiale, ce qui n’est pas surprenant, si l’on considère que la liste des participants comprend bon nombre des premiers architectes de la crise ainsi que ceux étant sur le point de la « régler ».

 

 

L’objectif : la restructuration de l’économie politique mondiale

 

 

Avant le début de la rencontre, le journaliste d’enquête Daniel Estulin a fait un reportage sur le principal point à l’ordre du jour, que lui ont divulgué ses sources à l’interne. Bien que de tels reportages ne puissent être vérifiés, ses sources, ainsi que celles de Jim Tucker, traqueur vétéran du Groupe Bilderberg, ont fait preuve d’une extrême justesse par le passé. Il semblerait que le thème principal de la conférence cette année était d’aborder la crise économique de façon à entreprendre « une dépression prolongée et douloureuse condamnant le monde à des décennies de stagnation, de déclin et de pauvreté […] ou une dépression plus courte mais plus intense ouvrant la voie à un nouvel ordre économique mondial durable, offrant moins de souveraineté, mais plus efficient ». À l’ordre du jour figuraient d’autres sujets dont un plan pour « continuer à tromper des millions d’épargnants et d’investisseurs croyant au battage autour de la prétendue reprise économique. Ils sont sur le point de faire face à des pertes massives et à d’éprouvantes difficultés économiques dans les mois qui viennent ». Il y aura également « des pressions ultimes visant à promulguer le traité de Lisbonne, dépendant du vote irlandais en sa faveur en septembre ou en octobre [1] », ce qui donnerait à l’Union européenne d’énormes pouvoirs sur les pays membres en faisant d’elle un gouvernement régional supranational, reléguant chaque pays à un statut davantage provincial.

 

Peu après le début des réunions, le traqueur Jim Tucker signalait que ses sources à l’interne avaient révélé que le groupe a comme priorité « la planification d’un département mondial de la santé, d’une trésorerie mondiale et d’une courte dépression plutôt qu’un long déclin économique ». Tucker rapportait que Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangères et ancien premier ministre, «  a fait un discours encourageant la transformation de l’Organisation mondiale de

la Santé

(OMS) en un département mondial de la santé, celle du Fonds monétaire international (FMI) en un département mondial du trésor, tous deux bien sûr sous les auspices des Nations Unies ». En outre, M. Tucker signalait que « le secrétaire au Trésor Geithner et Carl Bildt réclamaient une récession plus courte, non pas une récession de 10 ans […] en partie parce que cette dernière ferait du tort aux industriels du Groupe Bilderberg. Bien qu’ils désirent des départements mondiaux du travail et du trésor, ils font tout de même de l’argent et une longue récession de la sorte leur coûterait cher sur le plan industriel puisque personne n’achèterait leurs gadgets. […] Le penchant est pour une courte récession [2]. »

 

 

Daniel Estulin rapportait après les réunions que « selon lui, l’une des principales préoccupations du club Bilderberg est le danger que leur zèle à réformer le monde en engendrant le chaos afin d’implanter leurs objectifs à long terme ne mène à une situation hors de contrôle et qu’elle entraîne tôt ou tard un scénario où Bilderberg et l’élite mondiale en général sont dépassés par les événements et finissent par perdre leur contrôle sur la planète [3] ».

 

 

Le 21 mai,

la Macedionian International

News Agency affirmait qu’« un nouveau rapport du Kremlin sur l’obscur Groupe Bilderberg, qui tenait la semaine dernière sa rencontre annuelle en Grèce, mentionne que les membres de l’élite financière, politique et corporative de l’Occident ont émergé de leur conclave après être parvenus à l’entente selon laquelle il fallait ”complètement” détruire le dollar étatsunien s’ils voulaient continuer leur élan vers un nouvel ordre mondial dominé par les puissances occidentales ». De plus, ce même rapport non confirmé signalait que « lors d’une rencontre secrète à New York convoquée et présidée par David Rockefeller, la majorité des membres les plus riches de l’élite avaient convenu de conspirer l’effondrement du dollar étatsunien [4]. » Ce rapport, qui n’a pas été reconnu par d’autres sources médiatiques, doit être vérifié.

 


La réunion secrète des milliardaires

 

 

À la rencontre secrète dont il est question « une douzaine des personnes les plus riches au monde, invitées par Bill Gates et Warren Buffet, se sont rencontrées pour une réunion privée sans précédent pour discuter de dons d’argent ». La conférence se tenait à l’Université Rockefeller et comptait des philanthropes notoires tels Bill Gates, Warren Buffett, le maire de New York Michael Bloomberg, George Soros, Eli Broad, Oprah Winfrey, David Rockefeller Sr. et Ted Turner. Un des participants a déclaré qu’« elle n’était pas secrète [mais plutôt] censée être une réunion entre amis et collègues [et] dont les gens discutaient depuis longtemps. Bill et Warren espèrent le faire occasionnellement. Ils ont lancé une invitation et les gens sont venus ». L’éditrice de Chronicle of Philanthropy, Stacy Palmer, a déclaré : « Vu la gravité de la conjoncture économique, je ne crois pas qu’il soit surprenant que ces philanthropes se soient réunis. Il n’est pas typique qu’ils se rencontrent et se demandent des conseils », a-t-elle ajouté. Les trois hôtes de la rencontre étaient Bill Gates, Warren Buffett et David Rockefeller [5]. [Voir appendice 2 Bilderberg Connections to the Billionaire’s Meeting].

 

 

Membre fondateur de Bilderberg David Rockefeller, président honoraire du Council on Foreign Relations,

président honoraire et fondateur de

la Commission Trilatérale

,

président du Council of the Americas et de

la Americas Society

,

ancien président et PDG de Chase Manhattan.

 

À la réunion, « les participants ont refusé catégoriquement de révéler le contenu de la discussion. Certains ont cité une entente visant à garder la rencontre confidentielle. Les porte-parole de MM. Buffett, Bloomberg, Gates, Rockefeller, Soros, de Mme Winfrey et d’autres ont scrupuleusement refusé de commenter, bien que quelques-uns aient confirmé leur présence [6]. » Des reportages indiquent qu’« ils ont discuté de la façon d’aborder la crise mondiale et d’élargir leurs activités charitables pendant le déclin [7]. »

 

 

Le journal Times du Royaume-Uni rapportait que ces « éminents milliardaires se sont rencontrés en secret pour envisager la façon dont leur richesse pourrait être utilisée pour ralentir la croissance de la population mondiale [et qu’ils] avaient parlé de joindre leurs forces pour surmonter les obstacles politiques et religieux au changement ». Fait intéressant, « la séance informelle d’après-midi était si discrète que certains assistants de ces milliardaires se sont fait dire qu’ils assistaient à un “breffage sur la sécurité“ ». En outre, « on a alloué 15 minutes à chacun des milliardaires afin qu’ils présentent leur cause favorite. Pendant le dîner, ils ont discuté de la manière dont ils pourraient choisir une “cause d’ensemble“ pouvant servir leurs intérêts ». Ils ont par ailleurs « convenu que la surpopulation était une priorité ». Ultimement, « ils ont atteint un consensus selon lequel ils cautionneraient une stratégie où la croissance de la population serait taxée de potentielle menace environnementale, sociale et industrielle désastreuse [et qu’ils] doivent être indépendants des agences gouvernementales, lesquelles sont incapables de contrer le désastre imminent [qu’ils] voient tous ». Un des invités a déclaré qu’« ils désiraient discuter de riche à riche sans craindre que ce qu’ils disent se retrouve dans les journaux, les dépeignant comme un gouvernement mondial de rechange [8]. » 

 

 

Un rapport a fuité

 

 

Daniel Estulin aurait reçu de ses sources au sein de Bilderberg un résumé de la réunion de 73 pages destiné aux participants et révélant de sérieux désaccords parmi ceux-ci. « Les partisans de la ligne dure sont favorables à un déclin dramatique et à une dépression courte et sévère, mais d’autres pensent que les choses sont allées trop loin et que les retombées du cataclysme économique mondial ne peuvent pas être calculées avec exactitude si le modèle de Henry Kissinger est choisi. » Richard Holbrooke est l’un d’eux, mais on ignore pour l’instant si sont point de vue est en fait celui d’Obama. » La vision du consensus était que la récession empirerait et que la reprise serait « relativement lente et prolongée » et de chercher ces termes dans la presse durant les semaines et les mois à venir.

 

M. Estulin rapportait « que face au spectre de leur propre mort financière, certains éminents banquiers européens sont extrêmement préoccupés et qualifiaient cet exercice de haute voltige d’« insoutenable », et affirmaient que les déficits budgétaire et commercial pourraient engendrer l’effondrement du dollar ». Un membre de Bilderberg a admis que « les banques mêmes ne savent pas quand [le fond sera atteint] ». Tous paraissaient s’entendre sur le fait que « le niveau de capital dont les banques étatsuniennes ont besoin pourrait être considérablement plus élevé que ce que le gouvernement états-unien a suggéré lors de ses récents tests de tension ». De plus, « quelqu’un du FMI a souligné que sa propre étude sur les récessions historiques suggère que les États-Unis ne sont rendus qu’au tiers de celle-ci. Par conséquent, les économies s’attendant à se rétablir grâce à la résurgence de la demande provenant des États-Unis devront attendre longtemps. » Un des participant à déclaré que « les pertes en capitaux propres en 2008 étaient pires que celles de 1929 [et que] la prochaine phase du déclin économique sera également pire que dans les années 1930, surtout parce que les États-Unis sont chargés d’une dette excessive d’environ 20 billions de dollars. L’idée d’un boom [économique] sain constitue un mirage jusqu’à ce que cette dette soit éliminée [9] ».

 

 

Selon Jim Tucker, le Groupe Bilderberg travail à la tenue d’un sommet en Israël du 8 au 11 juin, où « les experts internationaux en réglementation [pourront] aborder la situation économique actuelle dans un forum ». En ce qui a trait aux propositions de Carl Bildt concernant la création d’une trésorerie et d’un département de la santé mondiaux menés par les Nations Unies, le FMI deviendrait le Trésor mondial alors que l’Organisation mondiale de

la Santé

serait transformée en département mondial de la santé. M. Bildt a également réaffirmé que les « changements climatiques » serviraient de défi clé servant à la poursuite des objectifs de Bilderberg, faisant référence à la crise économique comme « une crise ne se produisant qu’une fois par génération alors que le réchauffement climatique est un défi qui n’arrive qu’une fois par millénaire ». Il a aussi prôné l’expansion de l’ALENA à travers l’hémisphère occidental dans le but de créer une Union américaine en utilisant l’UE comme « modèle d’intégration ».

 

 

Le FMI aurait envoyé un rapport au Groupe Bilderberg préconisant son ascension à titre de département mondial du Trésor et « le secrétaire étatsunien au Trésor Timothy Geithner a cautionné ce plan avec enthousiasme, bien qu’il n’ait eu aucune assurance qu’il en serait le dirigeant ». Geithner a ajouté qu’« [ils] espéraient pouvoir travailler avec l’Europe à un cadre mondial, à une infrastructure mondiale pouvant effectuer une surveillance mondiale [10] ».

 

 

 

Le plan Bilderberg en marche? 

 

Réformer

la Réserve

fédérale


 

 

À la suite de la rencontre du Bilderberg, plusieurs participants renommés ont fait des annonces intéressantes, particulièrement concernant la réorganisation de

la Réserve

fédérale. Le 21 mai, on rapportait que le secrétaire au Trésor Tim Geithner « était vraisemblablement fort enclin à donner un rôle majeur à

la Fed

dans la future réglementation [et] il est entendu que celle-ci effectuerait certaines des tâches de

la Securities

and Exchange Commission (SEC) étatsunienne [11] ».

 

 

Mercredi le 20 mai, Geithner a parlé devant le Comité des banques du Sénat (Senate Banking Committee), où il a déclaré que« des signes importants montrent que notre système financier commence à se rétablir ». À propos de la réglementation du système financier, il a ajouté : « Nous devons nous assurer que les règles financières internationales et les standard élevés que nous implanterons aux États-Unis sont cohérents [12]. »


Le secrétaire étatsunien au Trésor Timothy Geithner, ancien président de

la Federal Reserve

Bank of New York

 

 

Un article de Bloomberg révélait ceci : « L’administration Obama pourrait demander qu’on retire à

la SEC

certains de ses pouvoirs dans le cadre d’une réorganisation réglementaire. La proposition, toujours à l’ébauche, donnera possiblement davantage d’autorité à

la Fed

pour superviser les institutions financières jugées trop grosses pour faire faillite.

La Fed

héritera peut-être de certaines fonctions de

la SEC

, les autres pourraient être assumées par d’autres agences. » Fait intéressant, « l’agence de Mary Schapiro, présidente de

la SEC

, a été absente durant la majeure partie des négociations sur la refonte réglementaire et elle s’est dite frustrée qu’on ne l’ait pas consultée ».

 

Par ailleurs, on rapportait que « le secrétaire au Trésor Geithner était prêt à discuter de propositions pour changer les règles financières hier soir à un dîner en compagnie du directeur du Conseil économique national, Lawrence Summers, de l’ancien président de

la Fed Paul

Volcker, [qui étaient tous deux à la conférence Bilderberg], de l’ancien président de

la SEC Arthur

Levitt et de la professeure de droit de l’Université Harvard, Elizabeth Warren, à la tête d’un groupe de vigilance parlementaire pour le Plan de sauvetage des actifs à risques (Troubled Asset Relief Program (TARP)) de 700 milliards de dollars [13] ».

La Réserve

fédérale est une banque centrale privée, détenue par ses actionnaires, qui sont les plus grandes banques formant chacune des Fed régionales (les plus grandes étant JP Morgan Chase et

la Federal Reserve

Bank of New York). En gros, ce plan donnerait à une banque privée, laquelle possède une autorité gouvernementale, la capacité de réglementer les banques qui la détiennent. Cela équivaut à prendre un colonel pour veiller sur un général à qui il est directement redevable. C’est confier au renard la garde du poulailler. Il s’agit littéralement d’octroyer la propriété de la réglementation financière aux banques qui subissent la réglementation. 

 

Comme le mentionnait Market Watch, une publication en ligne du Wall Street Journal, «

la Réserve

fédérale, créée il y a presque 100 ans dans la foulée d’une panique financière, pourrait être transformée en une agence différente au moment où l’administration Obama réinvente la façon dont le gouvernement interagit avec le système financier ». Concernant la présence de Geithner au Sénat, on mentionnait qu’« [il] a été bombardé de questions sur les relations étroites qu’entretiennent les grandes banques et les banques régionales de la Fed. Avant que Geithner ne se joigne au gouvernement, il était président de

la Fed

de NewYork, une étrange institution hybride publique-privée, en fait détenue et dirigée par les banques. » En réponse, « Geithner a insisté sur le fait que les banques privées n’ont pas leur mot à dire sur les politiques de

la Fed

de New York, mais a reconnu que celles-ci en ont un lors de l’embauche du président, qui, lui, fait les politiques. Le président de

la Fed

de New York, Stephen Friedman, a été contraint de démissionner plus tôt ce mois-ci en raison d’apparence de conflits d’intérêt dus à ses avoirs importants chez Goldman Sachs [14] ».

 

          
Le FMI comme trésorerie mondiale

 

 

L’objectif de Bilderberg visant à créer un trésor mondial avait déjà été mis en oeuvre avant leur réunion, avec les décisions prises lors du sommet financier du G20 en avril. Si le G20 semblait vouloir créer cette trésorerie en en faisant plutôt une banque centrale mondiale, il est probable que le FMI puisse assumer les deux rôles.

 

Après la réunion du G20 au début d’avril 2009, on mentionnait que « le monde a fait un pas de plus vers une monnaie mondiale, financée par une banque centrale mondiale, dirigeant une politique monétaire pour toute l’humanité », puisque le communiqué publié par les leaders du G20 indiquait : « Nous nous sommes mis d’accord pour soutenir une allocation générale de DTS, lesquelles injecterons 250 milliards de dollars (170 milliards de livres) dans l’économie mondiale et augmenterons la liquidité. Les DTS sont des droits de tirage spéciaux, un papier monnaie synthétique émis par le Fonds monétaire International qui dormait depuis un demi siècle. » Au fond, « il mettent en jeu une monnaie mondiale de facto. Elle n’est contrôlée par aucune entité souveraine [15] ». [Voir annexe 2: Creating a Central Bank of the World]

 

À la suite de la réunion de Bilderberg, « le président Obama a demandé au Congrès d’autoriser 100 milliards de dollars en prêts au FMI pour aider à la création d’un fonds de sauvetage mondial de 500 milliards », ce qui donnerait à cette institution le privilège exclusif essentiel d’un trésor mondial fournissant de l’aide financière aux pays dans le besoin autour du globe. De plus, « le projet de loi permettrait au FMI d’emprunter jusqu’à 100 milliards de dollars des États-Unis et d’augmenter sa contribution fiscale à l’organisation de 8 milliards ». Plus en détail sur le programme, on a mentionné que « les leaders internationaux ont commencé à mettre en œuvre l’initiative d’aide financière mondiale appelé Nouveaux accords d’emprunts (NAE) au sommet du G20 en avril. Le président a accepté à ce moment là de mettre les fonds additionnels à disposition. » Obama a écrit : « Le secrétaire au Trésor Geithner a conclu que la taille des NAE est lamentablement inadéquate pour affronter la nature grave de la crise économique et financière que nous vivons et je suis d’accord avec lui [16] ».

 

En ce qui a trait à la décision du G20 d’accroître l’usage des DTS du FMI, créant une monnaie mondiale de facto, on rapportait que « l’Afrique subsaharienne recevra environ 10 milliards du FMI en DTS afin d’aider ses économies à surmonter la crise financière mondiale. Dans le cadre d’un accord de 1,1 billion de dollars conclu au sommet du G20 en avril et visant à lutter contre le déclin économique mondial, le FMI émettra l’équivalent de 250 milliards de DTS, qui pourront servir à augmenter les réserves de devises étrangères ».

 

Des reportages récents ont également indiqué que le rôle du FMI dans l’émission des DTS va de pair avec la discussion de Bilderberg sur l’effondrement du dollar étatsunien et que « le fait de transformer l’étalon dollar en système basé sur les DTS constituerait une rupture avec la politique en vigueur depuis plus de 60 ans ». On signalait également ceci : « Il existe deux façons de réduire le rôle du dollar dans le système monétaire international. Une des possibilités serait son érosion graduelle comme monnaie de réserve en fonction du marché et en faveur de l’euro. Toutefois, même si le rôle international de l’euro a augmenté depuis son inauguration, particulièrement dans les marchés financiers, il est difficile d’envisager qu’il surpasse le dollar comme monnaie de réserve dominante dans un avenir rapproché. » Cependant, « puisque qu’il est improbable que l’hégémonie du dollar soit minée par les forces du marché, du moins à court ou moyen terme, la seule façon de provoquer une réduction majeure de son rôle comme monnaie de réserve assez rapidement est au moyen d’un accord international ». C’est là où les DTS entrent en jeu puisque « une façon d’[en] faire rapidement la principale monnaie de réserve serait de créer et d’allouer aux membres du FMI d’énormes sommes de DTS [18] ». Fait intéressant, c’est exactement ce qui se produit actuellement en Afrique avec le FMI.

 

L’ancien directeur général du FMI Jacques de Larosière a récemment déclaré que la crise financière actuelle, « compte tenu de son envergure, offre une chance unique d’améliorer les institutions et il y a déjà un risque de la rater si les différents acteurs n’arrivent pas à s’entendre sur les changements avant que la croissance économique ne reprennent ». Il est maintenant conseiller pour BNP Paribas, une compagnie fortement représentée aux réunions de Bilderberg, et il a été à la tête du Trésor de

la France

lors de la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, un habitué du Groupe Bilderberg [19].

 

 


The Guardian couvre la rencontre de Bilderberg
 

 

Le journal britannique Guardian a été le seul des grands quotidiens dominants à couvrir la réunion à chaque instant au cours de la fin de semaine. Les premières rubriques de Charlie Skelton étaient satiriques et légèrement railleuses, en faisant allusion à l’événement comme « un long weekend dans un hôtel de luxe, où les élites du monde peuvent se serrer la main, faire tinter leurs verres, mettre au point leurs projets mondiaux, se disputer à propos de celui qui possède la meilleure chaise longue. Je suppose que Henry Kissinger fait apporter la sienne par hélicoptère et la fait surveiller par une équipe d’opérations spéciales de la CIA [20] ». Mais au courant de la fin de semaine, le journaliste a changé de ton. La samedi il a déclaré : « Je sais que je me fais suivre. Je le sais car je viens de discuter avec le policier en civil que j’ai surpris en train de me filer. » Il a aussi été arrêté à deux reprises la première journée des réunions pour avoir tenté de prendre des photos alors que les limousines arrivaient à l’hôtel [21].

 

 

Il a mentionné plus tard qu’il n’était pas certain de ce dont ils discutaient à l’intérieur de l’hôtel, mais qu’il « sentait qu’il y avait quelque chose de corrompu en Grèce. Il a ajouté qu’« en trois jours [il] était devenu un suspect, un fauteur de trouble, un indésirable, [qu’il] se sentait mal à l’aise, fatigué et un peu craintif ». Il poursuit en écrivant « Bilderberg c’est une question de contrôle. Tout tourne autour de "qu’est ce que nous devrions faire ensuite?" Nous dirigeons déjà plein de trucs, et si on en dirigeait plus? Et si on en facilitait la maîtrise? Rendre le tout plus efficace. L’efficacité c’est bien. Ce serait tellement plus facile avec une seule banque, une seule monnaie, un seul marché, un seul gouvernement. Et s’il n’y avait qu’une seule armée? Ce serait vraiment super. Nous n’aurions alors plus de guerre. Ce cocktail de crevettes est BON. Et s’il n’y avait qu’une seule façon de penser? Et si Internet était contrôlé? » Et il ajoute, « et si... Non, je blague ».

 

Puis, il fait une remarque avisé, contrant l’argument fréquent voulant que Bilderberg n’est qu’un forum où les gens peuvent s’exprimer librement : « Je suis incroyablement écoeuré que le pouvoir soit influencé par le plus petit nombre. Je l’ai vu de mes yeux pendant trois jours et cela m’emmerde au plus haut point. Ça m’est égal si le Groupe Bilderberg envisage de sauver le monde ou de le mettre dans un mélangeur et d’en boire le jus, mais je ne crois pas que c’est la façon de faire de la politique. » L’auteur, déclare ensuite de manière éloquente : « S’ils tentent de guérir le cancer, ils pourraient le faire à la lumière du jour. » Il explique ensuite que « Bilderberg c’est une question de positions de contrôle. Je m’en approche à un demi mille et soudainement, je suis un des contrôlés. On me suit, me surveille, m’enregistre, me met en détention et encore en détention. C’est le "pouvoir" sur la route qui m’a mis dans cette situation [22] ».

 

Dimanche le 17 mai, Skelton a demandé au chef de police pourquoi on le suivait, celui-ci lui a répondu en lui demandant : « Pourquoi vous êtes là? » Le journaliste a répondu qu’il était là pour couvrir la conférence de Bilderberg, après quoi le chef lui a rétorqué : « Hé bien voilà la raison! Voilà pourquoi! Notre conversation est terminée! [23] » Les reporters se font-ils suivre et traquer par la police lorsqu’ils couvrent le Forum économique mondial? Non. Alors pourquoi est-ce le cas avec le Groupe Bilderberg, si cette conférence n’est vouée qu’à discuter d’idées librement?

 

 

Le lundi suivant la conférence, Skelton écrit : « Il n’y a pas que moi qui ait été arrêté pour avoir osé traîner à un demi-mille des portes de l’hôtel. Les quelques journalistes qui ont fait le voyage jusqu’à Vouliagmeni cette année se sont tous faits harcelés et ont senti la partie travaillante d’un talkie-walkie grec. Bon nombre ont été arrêtés. Bernie, d’American Free Press et Gerhard, le documentariste (on dirait un nom de personnage de Donjons et Dragons) ont affrété un bateau d’une marina à proximité afin d’essayer de prendre des photos par la mer. Ils ont été arrêtés à trois milles du complexe hôtelier. Par la marine grecque. » Comme l’a dit Skelton : « Mes dépêches sur la conférence de 2009, si elles signifient quoi que ce soit, ne représentent rien de plus évident que l’absence de couverture médiatique grand public approfondie [24]. »

 

L’article final de Skelton sur Bilderberg le 19 mai montre jusqu’où il est allé durant ces quelques jours de reportage : de l’écriture humoristique à la découverte de sa filature par le service de sécurité de l’État grec. Il a fait ces réflexions : « Alors, qui est le paranoïaque? Est-ce moi, qui se cache dans les cages d’escalier, observant le reflet de la chaussée derrière moi dans les vitrines de magasins, demeurant en public par mesure de sécurité? Ou Bilderberg, avec ses deux F-16, ses hélicoptères qui font des rondes, ses mitraillettes, ses commandos de

la Marine

et sa politique visant à détenir et harceler à répétition une poignée de journalistes? Qui est le plus cinglé? Moi ou Baron Mandelson? Moi ou Paul Volker, le dirigeant du Conseil consultatif pour la relance économique? Moi ou le président de Coca-Cola »?

 

Il ajoute : « La publicité est comme du sel pur sur la limace géante qu’est Bilderberg. Je suggère donc que l’on se pointe l’an prochain avec quelques pots à sel de plus. Si la presse dominante refuse de couvrir convenablement cet important événement annuel, alors les citoyens intéressés devrons le faire : les médias du peuple. »

 

 

Étonnamment, Skelton juge que ce qu’il a appris de la conférence Bilderberg est « notre devoir de nous battre, nous battre, nous battre, maintenant, dès maintenant, cette seconde même, avec chaque particule de notre âme, -- pour empêcher le projet des pièces d’identités, [puisque] tout tourne autour du pouvoir de demander à les voir, de l’obligation de les montrer, d’avoir à justifier son existence, du pouvoir de celui qui questionne sur la soumission de celui qui doit répondre. […] J’ai appris avec les fouilles aléatoires, les détentions, les coups des furieuses brutes de la sécurité et les bureaux de policiers sans numéros que j'ai cognés, que j’ai dû souffrir à cause de Bilderberg : j’ai passé la semaine à vivre à la fois le cauchemar d’un avenir probable et différentes versions d’un passé terrifiant. J’ai eu droit à un très petit aperçu d’un monde de vérifications ponctuelles et de forces de sécurité non contrôlées. Et j’en suis resté ébranlé. J’en suis resté marqué, littéralement. » Il explique ostensiblement : « la carte d’identité transforme le citoyen libre que vous êtes en suspect [25]. »

 

 

Qui était présent? 

 

La royauté 

 

La reine Beatrix des Pays-Bas, la plus importante actionnaire de Royal Dutch Shell

 

Parmi les membres du Groupe Bilderberg, on trouve divers monarques européens. À la conférence cette année, il y avait la reine Beatrix des Pays-Bas, laquelle est justement l’actionnaire individuelle la plus importante de Royal Dutch Shell, une des plus grandes compagnies au monde. Elle était accompagnée d’un de ses trois fils, le prince Constantijn, qui a travaillé avec le Commissaire européen néerlandais pour l’Union européenne et comme expert-conseil en politiques stratégiques chez Booz Allen & Hamilton de Londres. Ce cabinet de consultants en stratégie et en technologie possède de l’expertise en Analyse économique et commerciale, en Analyse du renseignement et recherche opérationnelle, ainsi qu’en Technologie de l’information, parmi bien d’autres. Le prince Constantijn a également été chercheur en politiques pour

la RAND Corporation

en Europe.

La RAND

était initialement un groupe de réflexion destiné à offrir des recherches et des analyses aux Forces armées étatsuniennes, mais elle travaille maintenant avec des gouvernements, des fondations et des organisations internationales et commerciales [26]. Parmi les autres membres de la royauté européenne présents à la conférence, on trouvait le prince Philippe de Belgique et la reine Sofia d’Espagne.

 

 

Les banquiers

 

 

Comme d’habitude, la liste des participants était pleine de représentants des plus grandes banques au monde. Parmi ceux-ci, David Rockefeller, ancien PDG et président de la Chase Manhattan – maintenant JP Morgan Chase – dont il était jusqu’à récemment président du Conseil consultatif international. Aussi, il siège toujours à titre de président honoraire du Council on Foreign Relations, de président du Board of the Americas Society et du Council of the Americas, de président honoraire de

la Commission

trilatérale, qu’il a fondé aux côtés de Zbigniew Brzezinski, également membre fondateur du Groupe Bilderberg, éminent philanthrope et actuel doyen d’une des dynasties bancaires les plus riches et puissantes du globe.

 

 

Josef Ackermann était également de la partie. Le banquier suisse est PDG de

la Deutsche Bank

et directeur non exécutif de Royal Dutch Shell, vice-président de Siemens AG – la plus importante firme d’ingénierie européenne – membre du Conseil consultatif international du groupe Zurich Financial Services, président de l’Institut de finances internationales — la seule association mondiale d’institutions financières – et enfin vice-président du Conseil de fondation du Forum économique mondial [27].

 

 

Roger Altman, spécialiste des services de banques d’affaires, investisseur de capitaux propres et ancien secrétaire adjoint au Trésor du gouvernement Clinton participait lui aussi à cette rencontre. D’autres banquiers étaient du nombre, comme Ana Patricia Botin, présidente de

la Banque

d’Espagne, de Banco Español de Crédito et anciennement au service de JP Morgan; Frederic Oudea, PDG et récemment nommé président du conseil de

la Société Générale

, banque française; Tommaso Padoa-Schioppa, économiste et banquier italien, anciennement ministre de l’Économie et des Finances; Jacob Wallenberg président de Investor AB; Marcus Wallenberg, PDG de Investor AB et George David, PDG de United Technologies Corporation et membre du conseil d’administration de Citigroup, du Business Council, du Business Roundtable et vice-président du Peterson Institute for International Economics [Pour en savoir plus sur le Peterson Institute, voir Annexe 1]

 

Parmi les banquiers canadiens figuraient W. Edmund Clark, président et PDG du Groupe Financier Banque TD, membre de la direction de l’Institut C.D. Howe – un important laboratoire d’idées canadien; Frank McKenna, vice-président du Groupe Financier Banque TD, ancien ambassadeur du Canada aux États-Unis et ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, et enfin la présidente de l’Université de l’Alberta, Indira Samarasekera, qui siège par ailleurs sur le conseil de

la Banque Scotia

, une des plus grandes banques du pays.

 

 

Dirigeants des banques centrales 

 

Au sein des membres du Groupe Bilderberg, il y a bien sûr les dirigeants des banques centrales les plus importantes du monde. Cette année, il y avait le gouverneur de

la Banque

nationale de Grèce, celui de

la Banque

d’Italie, le président de la Banque européenne d’investissement, l’ancien président de

la Banque

mondiale, James Wolfensohn et Nout Wellink membre de la direction de

la Banque

des règlements internationaux (BRI) [28] et Jean-Claude Trichet président de

la Banque

centrale européenne [29]. Rien n’indique que le président de

la Federal Reserve

Bank of New York, William C. Dudley, ainsi que le gouverneur de

la Réserve

fédérale, Ben Bernanke, y étaient, ce qui serait un étrange concours de circonstances si l’on considère que celui qui occupe ce poste est toujours présent aux rencontre du Bilderberg. J’ai contacté

la Fed

de New York afin de savoir si M. Dudley avait participé à des réunions en Grèce ou s’il y était allé du 14 au 17 mai ou si un autre haut représentant de l’institution y était allé à sa place. J’attends toujours une réponse.

 

 

 

Le gouvernement Obama à la conférence Bilderberg


Le conseiller à la sécurité nationale, le général James Jones

 

Les membres de l’administration Obama étaient en grand nombre à cette conférence annuelle. Parmi eux, Keith B. Alexander, lieutenant général de

la United States

Army et directeur de

la National Security

Agency, l’agence d’espionnage monumentale des États-Unis; Timothy Geithner, secrétaire au Trésor et ancien président de

la Federal Reserve

Bank of New York; Richard Holbrooke, l’envoyé spécial pour l’Afghanistan et le Pakistan; le général James Jones, conseiller national pour

la Sécurité

; Henry Kissinger, envoyé spécial pour

la Russie

, membre de longue date de Bilderberg et autrefois secrétaire d’État et conseiller national pour

la Sécurité

; Dennis Ross conseiller spécial pour le golfe Persique et l’Asie du Sud-Ouest de la secrétaire d’État Hillary Clinton; David Patraeus commandant de CENTCOM (Commandement du Centre des États-Unis au Moyen-Orient), Lawrence Summers, directeur du Conseil économique national de

la Maison-Blanche

, ancien secrétaire au Trésor du gouvernement Clinton, ancien président de l’Université Harvard et ancien économiste en chef de

la Banque

mondiale; Paul Volcker, ancien gouverneur de

la Réserve

fédérale et chef du Comité consultatif de relance économique du président Obama; Robert Zoellick, ancien président de Goldman Sachs et actuel président de

la Banque

mondiale [30] et le secrétaire d’État adjoint James Steinberg [31]. 

 

 

Autres noms notoires  

 

Parmi bien d’autres personnalités présentes à cette rencontre se trouvaient le vicomte Étienne Davignon, ancien vice-président de

la Commission

européenne et président honoraire du Groupe Bilderberg; Francisco Pinto Balsemão ancien premier ministre du Portugal; Franco Bernabè, PDG de Telecom Italia et vice-président de Rothschild Europe; Carl Bildt, ancien premier ministre de

la Suède

; Kenneth Clarke  obscur secrétaire administratif au Royaume Uni; Richard Dearlove, ancien chef du service de renseignements britannique MI6; Donald Graham, PDG de

la Washington Post

Company; Jaap De Hoop Scheffer, secrétaire général de l’OTAN; John Kerr, membre de

la Chambre

des lords britannique et président de Royal Dutch Shell; Jessica Matthews, présidente de

la Dotation Carnegie

pour la paix internationale; Richard Perle de l’American Enterprise Institute; Romano Prodi, ancien premier ministre italien; J. Robert S. Prichard, PDG de Torstar Corporation et président émérite de l’Université de Toronto; Peter Sutherland, ancien directeur général de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), premier directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et actuellement président de British Petroleum (BP) et de Goldman Sachs International ainsi que membre de la direction de

la Royal Bank

of Scotland, président de

la Commission

trilatérale, vice-président de

la Table

ronde des industriels européens et membre de longue date de Bilderberg; Peter Thiel, membre du conseil d’administration de Facebook; Jeroen van der Veer, PDG de Royal Dutch Shell; Martin Wolf, rédacteur en chef adjoint et journaliste économique en chef du journal Financial Times et finalement Fareed Zakaria, journaliste étatsunien et membre de la direction du Council on Foreign Relations [32]. Certains reportages faisaient état de la présence d’Eric Schmidt, PDG de Google, et du rédacteur en chef du Wall Street Journal, Paul Gigot [33], tous deux présents à la rencontre de l’an dernier [34].

 

 

Conclusion

 

 

 

Il est évident que la prérogative de cette rencontre annuelle de Bilderberg était d’exploiter au maximum la crise financière mondiale pour atteindre les objectifs que le groupe s’était fixés depuis de nombreuses années. Ceux-ci comprennent la création d’un département du trésor mondial, probablement en concomitance avec une banque centrale mondiale ou intégré à celle-ci, lesquels semblent en voie d’être incorporés au FMI. 

 

 

Naturellement, ces rencontres de Bilderberg servent les intérêts des personnes et des organisations présentes. Étant donné la vaste représentation de l’establishment de la politique étrangère d’Obama à cette réunion, il est surprenant qu’il n’y ait pas eu plus d’informations provenant de cette rencontre en ce qui concerne la politique étrangère des États-Unis, notamment au Pakistan et en Afghanistan.

 

Cependant, les États-Unis ont décidé récemment de congédier le général qui supervisait la guerre en Afghanistan et de le remplacer par « le lieutenant-général Stanley McChrystal, un ancien béret vert qui commandait il y a peu de temps les Forces d’opérations spéciales secrètes de l’armée en Irak [35] ». De 2003 à 2008, McChrystal était à la tête du Joint Special Operations Command du Pentagone (JSOC), lequel supervise les forces les plus cruciales de l’armée, y compris

la Delta Force

, « et que Seymour Hersh, journaliste d’investigation et récipiendaire du prix Pulitzer, a désigné comme le chef de “l’aile administrative d’assassins“ du vice-président Cheney [36].

 

Donc, vu les récents changements ainsi que le nombre élevé de représentants de l’establishment de la politique étrangère d’Obama à la conférence Bilderberg cette année, il est probable que des décisions aient été prises ou, à tout le moins, qu’il y ait eu des discussions concernant l’escalade de la guerre en Afghanistan et de son expansion au Pakistan. Toutefois, il n’est pas surprenant que le principal point à l’ordre du jour ait été la crise financière mondiale. La prochaine année sera sans aucun doute intéressante et l’élite espère certainement en faire une année productive.

Article original en anglais,

The Bilderberg Plan for 2009: Remaking the Global Political Economy, publié le 26 mai 2009.

Traduction : Julie Levesque, Mondialisation.ca.


15 juin 2009

41 citoyens américains, anciens du Contre-terrorisme et de l'Agence du Renseignement remettent en cause le rapport officiel sur

Edifiant !
Lire le pdf
18 mai 2009 - Plus de 40 citoyens américains ayant travaillé pour différents services de Renseignement et de Contre-terrorisme ont sévèrement critiqué le compte-rendu officiel du 11 Septembre ; la plupart d'entre eux demandent une nouvelle enquête. Il est scandaleux que la majorité des Américains [NdT : des Occidentaux, y compris nos concitoyens français] soient maintenus dans l’ignorance totale de leurs déclarations publiques, conséquence immédiate du refus des organismes de la presse nationale [NdT : et internationale] comme des médias de masse de traiter cette question d’une extrême importance. La crédibilité de ces personnes et leur loyauté envers leur pays ne peuvent être mises en doute, ce que démontrent les années de service passées à collecter et analyser l'information, à planifier, et à effectuer des opérations cruciales pour la sécurité nationale des États-Unis.
Ces 41 personnes ont travaillé pour le Département d'État américain, l'Agence de la sécurité nationale (NSA), l'Agence centrale de Renseignement (CIA), le Bureau fédéral d’investigation (FBI), l'Administration fédérale de l'Aviation (FAA), Le Bureau des douanes et de la protection des frontières ainsi que pour diverses sections de l'armée des États-Unis. Ils sont présentés ci-dessous en fonction du service pour lequel ils ont travaillé

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