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L'observatoire de L'immo
16 février 2008

Crise Systemique Globale - Fevrier 2008

En janvier les bourses mondiales ont perdues 5200 milliards de dollars, en seul mois ! La presse 'economique-bien-pensante' en parle t'elle, non, on parle des affaires francos-francaises de Kerviel et passant par Carla et autres new peoples..La realite est voilee volontairement : c'est criminel !



World bourses lost $5.2 trillion in January - S&P index division

(Agencies)
Updated: 2008-02-10 14:44


A trader at the Frankfurt Stock Exchange in January 2008. World stockmarkets lost $5.2 trillion (3.6 trillion euros) in January thanks to the fallout from the US subprime crisis and fears of a global economic slowdown, Standard & Poor's said. [Agencies]

PARIS - World stock markets lost $5.2 trillion (3.6 trillion euros) in January thanks to the fallout from the US subprime crisis and fears of a global economic slowdown, Standard & Poor's said Saturday.



      

Crise systémique globale / Septembre 2008 - Phase d’effondrement de l’économie réelle aux Etats-Unis

Communiqué public GEAB N°22 (15 février 2008)

15/02/2008



 

Selon LEAP/E2020, la fin du 3° trimestre 2008 marquera un nouveau point d’inflexion dans le développement de la crise systémique globale. A cette date en effet, l’impact cumulé de l’ensemble des différentes séquences de la crise (voir tableau ci-dessous) attendra sa puissance maximale et affectera donc de manière décisive le coeur même des systèmes concernés, au premier rang desquels se trouvent les Etats-Unis, épicentre de la crise actuelle. Aux Etats-Unis, ce nouveau point d’inflexion se traduira par un effondrement de l’économie réelle, ultime étape socio-économique de l’explosion en série des bulles immobilières et financières [1] et de la poursuite de la chute de la valeur du Dollar. L’effondrement de l’économie réelle US représente tout simplement l’arrêt quasiment complet de la machine économique américaine : faillites privées et publiques en très grand nombre, fermetures massives d’entreprises et de services publics [2], ...

Signe avant-coureur, il est intéressant de noter qu’à partir de Mars 2008, le gouvernement américain interrompra la publication de ses indices économiques pour des raisons de contraintes budgétaires [3]. Les lecteurs du GEAB N°2 et de l’alerte connexe, gardent certainement en mémoire notre anticipation qui avait notamment corrélé la chute à venir du Dollar avec la fin de la publication de M3 par la Réserve fédérale US. Voici à notre avis un nouveau signal clair que les dirigeants américains s’attendent dorénavant à de bien sombres perspectives économiques pour leur pays.

Perspective temporelle des 7 séquences de la phase d’impact de la crise systémique globale, anticipée depuis la mi-2007 - Source LEAP/E2020, GEAB N°18 (10/2007)

Dans ce GEAB N°22, les experts de LEAP/E2020 tentent notamment d’anticiper les conséquences concrètes de cet effondrement de l’économie réelle américaine sur les Etats-Unis eux-mêmes, et sur les autres régions de la planète. Parallèlement, notre équipe développe une série de cinq recommandations stratégiques et opérationnelles pour se prémunir face à l’aggravation de la crise systémique globale des mois à venir.

A l’occasion du deuxième anniversaire de la publication de sa fameuse « Alerte crise systémique globale » qui avait fait le tour de la planète en Février 2006 [4], LEAP/E2020 souhaite néanmoins rappeler que nous entrons désormais de plain-pied dans une période sans aucun précédent historique. Comme l’a souligné à maintes reprises depuis deux ans notre équipe de chercheurs, les comparaisons avec les crises précédentes de l’économie moderne sont fallacieuses. Il ne s’agit en effet ni d’un « remake » de la crise de 1929 ni d’une répétition des crises pétrolières des années 1970 ou boursières de 1987. Il s’agit bel et bien d’une crise systémique globale, c’est-à-dire affectant l’intégralité de la planète et touchant directement aux fondements du système international qui sous-tend l’organisation planétaire depuis des décennies.

Pour LEAP/E2020, il est également édifiant de constater que deux ans après la publication de sa fameuse « Alerte crise systémique globale » qui avait simultanément suscité l’intérêt de millions de lecteurs dans le monde entier et l’ironie condescendante de la plupart des « experts » et « responsables » du monde économique et financier, tout le monde est désormais convaincu qu’il y a bien une crise, qu’elle est bien globale et pour la plupart qu’elle est peut-être bien systémique. Cependant, notre équipe reste toujours étonnée par l’incapacité qu’ont ces mêmes experts et responsables à appréhender la nature même du phénomène que nous vivons actuellement. A les lire, cette crise systémique globale ne serait qu’une sorte de crise, « classique » mais en plus « gros ». C’est ainsi que les médias financiers reflètent d’ailleurs les interprétations dominantes de la crise en cours. Pour notre équipe c’est là une démarche non seulement intellectuellement paresseuse [5] mais moralement coupable car elle a pour principale conséquence de ne pas permettre aux lecteurs (qu’ils soient simples citoyens, investisseurs individuels ou responsables d’institutions privées ou publiques) de se préparer aux chocs à venir [6].

Ainsi, contrairement à ce que l’on peut lire ces dernières semaines dans les médias dominants, toujours prompts à tenter de camoufler la réalité pour servir les intérêts qui les dominent, LEAP/E2020 souhaite rappeler que c’est avant tout aux Etats-Unis que cette crise systémique globale prend avant tout une forme sans précédent (la « Très Grande Dépression US » comme l’a appelée notre équipe dès Janvier 2007 [7]) puisque c’est autour d’eux, et d’eux seuls, que s’est progressivement organisé le monde issu de la Seconde Guerre Mondiale. Les différents numéros du GEAB ont largement expliqué cette situation. Pour résumer, nous jugeons utile de souligner que ce n’est ni l’Europe ni l’Asie qui ont un taux d’épargne négatif, une crise immobilière généralisée jetant à la rue des millions de citoyens, une devise en chute libre, des déficits publics et commerciaux abyssaux, une économie en récession et pour couronner le tout, des guerres coûteuses à financer.

Ce ne sont donc ni l’Asie ni l’Europe (plus exactement ‘la zone Euro’) qui subiront les conséquences les plus brutales, les plus durables et les plus négatives de la crise en cours ; mais bien les Etats-Unis et les pays/économies fortement corrélé(e)s aux Etats-Unis (ce que nos experts appellent désormais le « risque américain ») [8]. Il y a bien en effet « découplage » entre l’économie US et celles des autres grandes régions du monde. Mais « découplage » ne signifie pas « indépendance ». Il est bien évident, comme l’a anticipé LEAP/E2020 depuis de nombreux mois, que l’Asie et l’Europe seront affectées par la crise. « Découplage » signifie en revanche que les évolutions de l’économie US et celles des autres grandes régions du monde ne sont désormais plus synchronisées, que l’Asie et l’Europe évolueront dorénavant selon des trajectoires qui ne seront plus déterminées par celles de l’économie US.

La crise systémique globale marque en fait le début du « découplage » entre l’économie US et celles du reste de la planète. Les économies non « découplées » seront d’ailleurs celles qui vont être entraînées dans la spirale négative américaine.

Chute brutale du nombre des emplois indépendants aux Etats-Unis - Source Bureau of Labor Statistics / Merril Lynch (les zones ombrées représentent les périodes de récession)

Les exemples d’explosion des bulles immobilière (2006) et financière (2007) sont éloquents. En effet, l’immense majorité des opérateurs (non-spécialistes du secteur concerné) a découvert que la « fête était finie » bien après le renversement de tendance. Durant toute la période de retournement (qui dure en général 6 mois à 1 an maximum), la parole dominante a continué à prétendre que rien ne changeait et que les incertitudes naissantes n’avaient aucune raison d’être ; puis, que les problèmes resteraient confinés au secteur concerné et aux seuls Etats-Unis. Ceux, aux Etats-Unis et dans le reste du monde, qui ont écouté ce discours s’en mordent les doigts aujourd’hui car ils sont désormais prisonniers de maisons invendables (ou en passe d’être saisies) ou voient chaque jour un peu plus que la veille la valeur de leurs actions s’effriter [9].

Concernant les marchés boursiers, notre équipe avait anticipé dès Octobre 2007 que les bourses mondiales perdraient entre 20% et 60% selon les régions au cours de l’année 2008. Aujourd’hui, nous devons réévaluer nos anticipations en direction d’une baisse encore plus forte puisque, d’une part, les places boursières ont en général déjà perdu entre 10% et 20% depuis le début de l’année [10], et que, d’autre part, l’effondrement de l’économie réelle aux Etats-Unis d’ici la fin de l’été 2008 va entraîner toutes les bourses mondiales dans une spirale infernale. Pour LEAP/E2020, c’est vers une baisse de 50% en moyenne par rapport à 2007 que s’orientent désormais les bourses mondiales (y compris dans les pays émergents) [11].

Ce type de réévaluation est typique du travail d’anticipation réalisé par LEAP/E2020. Nous cherchons chaque mois à discerner les tendances qui se renforcent ou au contraire s’affaiblissent afin d’en tirer les conséquences nécessaires pour améliorer la pertinence de nos évaluations. Nous ne cherchons pas à « avoir raison » [12], à « vendre » ou « promouvoir » quoi que ce soit. Nous cherchons simplement et sans a priori à décrire à l’avance les conséquences concrètes des grandes tendances à l’oeuvre dans notre monde du début du XXI° siècle et à faire part à nos lecteurs des moyens permettant de se prémunir des conséquences les plus négatives.

Dans ce numéro 22 du Global Europe Anticipation Bulletin, avec notamment notre alerte sur l’effondrement de l’économie réelle aux Etats-Unis à partir de Septembre 2008, nous tentons à nouveau de prévenir ceux qui sont concernés par les conséquences de cet événement majeur qui va générer des troubles socio-politiques très graves aux Etats-Unis [13] dont l’économie est véritablement en train de s’écrouler [14], ce qui aura bien entendu des retombées très lourdes sur l’ensemble des marchés financiers et monétaires et pour l’économie mondiale. Nous n’avons toujours pas atteint le coeur de la crise. Selon LEAP/E2020, il sera atteint dans la deuxième moitié de 2008.



                                         

[1] Un film très instructif vient d’être présenté au Sundance Film Festival : I.O.U.S.A., réalisé par Patrick Creadon. En suivant le parcours de David Walker, US Comptroller General (et à ce titre en charge de contrôler les dépenses publiques du gouvernement fédéral), à l’occasion d’une série de conférences à travers les Etats-Unis sur l’état des finances publiques du pays, ce film traite de manière très directe des conséquences de la crise actuelle sur les Etats-Unis et les Américains. Sa sortie illustre combien en quelques mois la crise est sortie des débats d’expert et des conseils d’administration d’établissements financiers pour entrer dans la vie quotidienne des Américains.

[2] L’effondrement complet ces derniers jours du marché des obligations municipales américaines (les « Munis ») illustre la diffusion de la crise à tous les secteurs de la société américaine. Il représente un coup d’arrêt aux projets d’investissement public de l’ensemble des collectivités territoriales des Etats-Unis. Il est l’une des premières grandes victimes de l’implosion des « bonds insurers » qu’avait anticipée LEAP/E2020 dans le GEAB N°19. Et il démontre à nouveau combien les grandes banques sont désormais incapables de continuer à jouer leur rôle de financement de l’activité économique du pays. Sources : Financial Times, 13/02/2008 / Bloomberg, 14/02/2008

[3] Source : EconomicIndicators.Gov, Economics & Statistics Administration, US Department of Commerce

[4] Voir GEAB N°2, 15/02/2006

[5] La première raison qui empêche les « experts » de penser « l’impensable », ça n’est pas une question d’intelligence ; mais un problème « commercial ». En effet, cela les obligerait à revoir l’essentiel de leur « fonds de commerce » intellectuel (notamment leurs hypothèses traditionnelles de travail) et commercial (leurs « clients » n’apprécieraient pas de s’entendre dire qu’ils faisaient fausse route toutes ces dernières années).

[6] A ce sujet, soulignons le discours direct et sans fioriture de Mervyn King, patron de la banque centrale britannique, qui vient de prévenir ses concitoyens que la crise actuelle allait provoquer une baisse significative de leur niveau de vie. C’est un discours qu’hélas aucun dirigeant américain, y compris chez les Démocrates, ne semble prêt à tenir au peuple américain alors qu’il sera encore plus touché que le peuple britannique. Source : The Telegraph, 14/02/2008.

[7] Voir GEAB N°11, 15/01/2007.

[8] Dans ce numéro 22 du GEAB, l’équipe de LEAP/E2020 donne d’ailleurs une série de conseils pour aider les investisseurs à évaluer eux-mêmes le « risque américain » des différents pays, secteurs ou placements.

[9] Il en est de même pour tous ceux qui ont choisi d’écouter les discours dominants qui, tout au long des années 2006 et 2007, prétendaient impossible la montée du taux de change EURUSD vers 1,30, puis 1,40, puis désormais 1,50 ... en attendant les 1,70 pour la fin 2008.

[10] Seuls les « marchands de rêve » peuvent encore imaginer un redressement boursier d’ici la fin de cette année, car la crise va aller s’accélérant.

[11] Il est utile de rappeler qu’en Janvier 2008, en un seul mois, les bourses mondiales ont vu disparaître en fumée 5.200 milliards USD. Source : China Daily News, 10/02/2008

[12] Même si indéniablement nous avons eu raison ces deux dernières années en ce qui concerne la crise systémique globale.

[13] Voir ‘Séquence 6 : 2° Trimestre 2007 – 4° Trimestre 2009 : « Très Grande Dépression » aux Etats-Unis, crise sociale et montée en puissance des militaires dans la gestion du pays’, GEAB N°18, 15/10/2007

[14] Les prévisions concernant les faillites de dizaines de banques aux Etats-Unis dans les deux ans à venir illustrent l’ampleur des problèmes à venir. Source : Reuters, 01/02/2008




Dozens of U.S. banks will fail by 2010: analyst

Fri Feb 1, 2008 3:39pm EST

 

                    

By Jonathan Stempel

 

NEW YORK (Reuters) - Dozens of U.S. banks will fail in the next two years as losses from soured loans mount and regulators crack down on lenders that take too much risk, especially in real estate and construction, an analyst said.

 

The surge would follow a placid 3-1/2 year period in which just four banks collapsed, all in the last year, RBC Capital Markets analyst Gerard Cassidy said in a Friday interview.

 

Between 50 and 150 U.S. banks -- as many as one in 57 -- could fail by early 2010, mostly those with no more than a couple of billion dollars of assets, Cassidy said. That rate of failure would be the highest in at least 15 years, or since the winding down of the savings-and-loan debacle.

 

"The initial round of failures will come from smaller banks with limited access to capital and overexposure to commercial real estate," Cassidy said.

 

"Could banks with $75 billion or $100 billion of assets fail? That's hard to say, but it depends on the severity of the economic downturn and the real estate decline," he added.

 

Banks are under pressure as a slowing economy, the housing crunch, weak job growth and rising energy costs make it harder for individuals and businesses to pay their bills.

 

Compounding the problem has been the seizing up of capital markets that has led to more than $130 billion of write-downs worldwide, including at lenders such as Citigroup Inc (C.N: Quote, Profile, Research), Bank of America Corp (BAC.N: Quote, Profile, Research) and Washington Mutual Inc (WM.N: Quote, Profile, Research).

 

On Wednesday, Standard & Poor's said financial industry losses linked to mortgages may reach more than $265 billion.

 

Analyst Tanya Azarchs expects the pain to spread to regional banks, and especially "some of the smaller players that have yet to feel the full extent" of the credit crunch.

 

Cassidy said: "The regulatory focus is now acutely on commercial real estate. The problems are centered around construction loans in residential housing. Home prices and sales are declining. This leaves builders unable to carry the debt they took on because they can't sell their homes."

 

RESERVES MAY GROW, MERGERS MAY NOT

 

There are 8,553 banking institutions insured by the Federal Deposit Insurance Corp. Of these, 7,285 are commercial banks, 1,257 are thrifts and 11 are U.S. branches of foreign banks.

 

Twenty-six banks have failed since the last U.S. recession began in March 2001, the FDIC said.

 

The latest came last week, when Douglass National Bank of Kansas City, Missouri collapsed. Liberty Bank & Trust Co of New Orleans took over its $53.8 million of deposits. FDIC-insured institutions have about $8.19 trillion of deposits overall.

 

Cassidy expects the bank failure rate to be the worst since at least 1993, when 50 banks collapsed. That followed more than 2,000 failures in the previous decade, according to FDIC data.

 

Still, that pales in comparison with the more than 9,000 bank failures from 1930-1933, during the Great Depression, Federal Reserve data show.

 

A top U.S. bank regulator, Comptroller of the Currency John Dugan, said on Thursday that his office was prepared to intervene if banks with large real estate exposure maintained unreasonably low reserves for bad loans.

 

A tough credit and regulatory environment may make it hard for struggling banks to find suitors, Cassidy said.

 

On Thursday, Midwest banks Integra Bank Corp (IBNK.O: Quote, Profile, Research) and Peoples Community Bancorp Inc (PCBI.O: Quote, Profile, Research) called off their merger.

 

Integra Chief Executive Mike Vea lamented that the housing crunch "fundamentally changed the attitudes of the stock market, industry experts and regulators toward mergers."

 

Cassidy said: "Sellers are not going to receive the premiums they think they deserve. Merger activity is going to slow until the down leg in the credit cycle is past."

 

(Editing by Gary Hill)




Standard of living will fall, warns Mervyn King

By Edmund Conway, Economics Editor

Last Updated: 6:35am GMT 14/02/2008


Families have been warned to expect a decline in their standard of living as rising food and fuel prices place household finances under severe strain.

  • Tom Stevenson: Bleak outlook for economy echoes 1970s
  • Your view: How is your family coping with inflation?
  • Find your own inflation rate
  • Britons have enjoyed a decade of high spending on luxury goods, holidays and second homes, fuelled by low interest rates, easy credit and near-record lows in living costs.

     
    Mervyn King has warned families in Britain to expect a decline in their standard of living
    Mervyn King has not ruled out the possibility of a recession this year

    But Mervyn King, the Governor of the Bank of England, issued a stark warning that this period had come to an end.

    In an uncharacteristically blunt statement, he said rising inflation and the fallout from global economic turmoil would take its toll on the spending power of British households.

    Mr King's warning came during his most sombre assessment of the economy since he took over as Bank of England Governor five years ago.

    "The higher level of energy and food prices is a genuine reduction in our standard of living relative to where it would otherwise have been," he said.

    "This is because of the higher prices that all of us are having to pay."

    Inflation has risen to a seven-month high, according to official figures, driven by significant increases in petrol and food prices.

    Fuel inflation is running at 19.3 per cent, the highest since records began in January 1997.

    In his quarterly update on the state of the economy, Mr King also indicated that there would be further reductions in interest rates in the months ahead, but not as many as the City had been expecting.

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    He said he was not surprised that the banks had not been passing on the official cuts in borrowing costs to their customers, adding that they had been "unwise" in the way they had managed their accounts in previous years.

    He warned that house prices might not rise again for another three or four years.

    Mr King also refused to rule out the possibility of a recession this year.

    However, it was the Governor's warning on the standard of living that will attract most attention.

    Inflation has been rising sharply in recent months. An analysis by The Daily Telegraph showed earlier this week that household bills have gone up by £1,300 over the past year.

    Alan Clarke, an economist at the investment bank BNP Paribas, said: "The Governor is referring to this situation we've had for the past couple of years, with the burden of spending on essential, boring items like bills and food eating into people's incomes. Added to which, mortgage rates are staying high and we can't rely on the rising housing market to provide more cash.

    "I can't think of a comparable period like this one in the past decade. It is rather unparalleled."

    Ruth Lea, an economic adviser at Arbuthnot Banking Group, said the Governor's warning underlined the plight facing many families.

    "Quite simply, we are getting less bangs for our buck," she said. "Our standard of living is falling. Our incomes are not going as far.

    "For a large number of people, the cost of living is not rising at two per cent — it is increasing at close to six per cent or seven per cent. Then on top of that you have taxes digging into their incomes — particularly council tax."

    She said that when new tax rates take effect in April — with the lowest 10p rate being removed — those who were feeling the worst effects of price increases would be "clobbered again".

    Despite the pressure on household finances and the consequent clamour for the Bank of England to cut interest rates, Mr King said the recent phenomenon of mortgage lenders not passing on the full benefit of rate cuts to homeowners may continue.

    He said: "In the three years up to last summer, despite the fact that we were raising interest rates, actually mortgage rates did not rise as fast … and some lenders were content to narrow the margins at which they were lending. It wasn’t entirely wise. Now we are going through a period where the margin is being adjusted back to normal, so it wouldn’t be surprising if not all the full extent of interest rate cuts were being passed on. We will take this into account if this is happening with each [rate] decision."

    Sending a warning to families who expect the value of their home to increase in the coming years, Mr King added: "Looking several years ahead, there’s no reason to expect house prices to be markedly above where they are now. It’s conceivable there might be falls in house prices."

    The Chancellor is coming under increasing pressure to drop or postpone his planned 2p rise in fuel duty, due to come into force in April.

    Mr Darling used an appearance on radio yesterday to issue a reassurance that the economy was not in serious peril.

    "It will be a difficult year right across the world, but the fundamentals of the British economy are strong because of what we have done over the last 10 years. They will remain strong," he said.


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