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L'observatoire de L'immo
7 octobre 2008

Dans quel monde vivons nous

                                          
            

UN MONDE POUR UN               PETIT NOMBRE

            

Compte tenu des logiques décrites jusqu'à               présent, quel type d'espace reste-t-il aux êtres humains               ?

            

Dans le contexte décrit, il ne reste aucun               espace « humanisant ». Le chacun pour soi est devenu               le mot d'ordre de tout individu, groupe social, organisme, pays,               ville, région. On assiste à l'affirmation de l'individualisme               à outrance, comme si la survie était la seule logique               comprise et assimilée par tous, dans toutes les parties du               monde. Désormais, partout, chaque fois que les pouvoirs publics               tentent, ce qui est rare, d'introduire des mesures visant à               affaiblir les fragmentations créées par et autour               des intérêts corporatifs, la réaction des individualismes               de groupe et des sujets forts est toujours plus violente, poujadiste,               à commencer, souvent, dans les pays développés,               par les syndicats des groupes sociaux privilégiés.

      
      

L'individualisme est une conséquence directe des         stratégies basées sur l'itinéraire individuel d'optimalisation         de l'utilité personnelle. Partout, on enseigne que le chemin de         la survie et du succès passe par la maîtrise de l'environnement         dans lequel on vit, grâce à ses propres capacités,         individuelles, de se donner les moyens pour atteindre ses propres objectifs.         Dans cette logique, l'éducation et la formation sont des instruments         puissants que chacun doit chercher à mettre au service de son potentiel         individuel, tout au long de la vie.

      

On accepte comme inévitable l'explosion des individualismes         aveugles. L'agressivité devient l'expression « sociale »         la plus cohérente. On perd la confiance dans les vertus et dans         l'utilité de la reconnaissance de l'autre. La coopération         avec l'autre est devenue un instrument opportuniste au service de la stratégie         de la survie

                        

Le scepticisme se généralise même               parmi les jeunes. Nombreux d'entre eux sont devenus incapables de               croire que les autres peuvent les regarder et se comporter envers               eux avec respect, générosité, amitié,               esprit de coopération, avec une volonté d'exister               et de faire ensemble. En outre, on a l'impression que nous avons               tous perdu confiance dans les institutions collectives.

            

Le scepticisme envers les institutions parlementaires,               de la justice, de l'administration, semble être devenu une               mode universelle, un jeu auquel on s'abandonne même avec complaisance.               Un certain fatalisme a pris la place de la culture des projets.

            

L'idée d'un monde pour un petit nombre               fait désormais partie des visions et de la culture des groupes               dirigeants actuels. C'est comme si nous étions retournés               à l'époque de la « naturalité »               des divisions entre nobles et plébéiens, entre hommes               libres et esclaves.

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  • L'observatoire de la bulle immobiliere en direct! Une piece de theatre de William Shakespeare en 4 actes ! Vous vous en doutez, une tragedie ! Mais que font les bulles de savon lorsqu'elle gonflent trop ?
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